Animée par un seul credo, sauver des vies, Nicole Guedj a dès 1997, préconisé la création d’une force d’intervention des Nations Unies, destinée à la coordination des secours internationaux pour les victimes des catastrophes humanitaires : les “Casques Rouges”.


Nommée Secrétaire d’État aux Droits des Victimes, elle a intégré cette proposition dans un plan d’actions, adopté en conseil des ministres du 29 septembre 2004.

Le 31 décembre 2004, après le tsunami en Asie du sud-est, le Président de la République proposait à l’ONU, au nom de la France, la création d’une “force

internationale humanitaire de réaction rapide”. Ce projet a été accepté par le Secrétaire général des Nations unies, et est actuellement à l’étude.


C’est dans ce contexte que la Fondation Casques Rouges a vu le jour en 2006, dans le prolongement d’une mission que Nicole Guedj a effectué à la Présidence de la République française.


Aujourd’hui, la Fondation a vocation à soutenir le travail des ONG sur le terrain, pour optimiser le sauvetage des trop nombreuses victimes de crises humanitaires.


Un constat s’impose : les ONG indépendantes, au dévouement exemplaire, ne peuvent seules faire face aux besoins logistiques et aux défis technologiques commandés par la situation.


C’est pourquoi la Fondation Casques Rouges préconise la création d’une “force internationale humanitaire de réaction rapide”, véritables “pompiers du monde”,

destinée à identifier et à coordonner l’action des équipes de secours intervenant sur des sites de crises humanitaires, tout en mettant à leur disposition les moyens

logistiques (avions médicalisés, navires, hélicoptères, transmissions, etc…) nécessaires à un sauvetage efficace et rapide des victimes.


Facilitatrice de l’action humanitaire, la Fondation Casques Rouges s’engage également à :

- Innover, en plaçant les technologies de pointe au coeur de l’action l’humanitaire du XXIème siècle : les nouveaux moyens de communication, d’analyse et d’aide au diagnostic, permettent d’améliorer l’action des Organisations intergouvernementales et des ONG sur les sites de catastrophes.

- Optimiser l’action des différents acteurs humanitaires lors des crises, par la coordination, la formation, et la mise à disposition de moyens de transports et d’outils logistiques performants.


La spécificité de l’approche de la Fondation est de convaincre les grands industriels de mettre leurs compétences et leurs moyens au service de l’humanitaire.

Elle vise à créer une synergie favorisant le partenariat entre trois secteurs d’activité : associatif, public et privé.