L'arrivée triomphale au pouvoir du travailliste Keir Starmer au Royaume-Uni est clairement une réaction liée au désenchantement post-Brexit. Un nouveau Premier ministre pour gérer un pays affaibli avec, pêle-mêle, un potentiel de croissance raboté, des inégalités accrues et des finances dans le rouge. Contrairement aux prévisions catastrophistes, le pays ne s’est peut-être pas effondré depuis le jour où il s’est coupé du grand marché européen, mais il se traîne. La hiérarchie des croissances montre une économie britannique en retrait par rapport à la zone euro et à l'UE à 27, une situation opposée par rapport aux cinq années précédant le vote où elle dominait alors le classement. Les causes de ce déclassement font débat. [...]