Sergueï Lavrov, le ministre russe des affaires étrangères, a estimé, lundi 2 septembre, que des frappes américaines en Syrie pourraient "reporter pour longtemps, voire à jamais" la tenue d'une conférence de paix. Le chef de la diplomatie russe a également jugé que les informations avancées par Washington pour justifier une réplique militaire contre son allié arabe n'étaient "absolument pas" convaincantes.